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Le Labo d'Emmessem et Ben' D.

Critiques de l'été 02 - LEGO Centrisme

Salut !

La critique d'aujourd'hui concerne un film tiré de figurines. Pour mon avis sur les Transformers d'Hasbro, rendez-vous sur ComixHeroes - où je publierai désormais les critiques qui arriveront à l'heure et qui resteront dans ligne éditoriale - mais continuez de lire si vous voulez savoir ce que je pense DU film d'animation de l'année : La Grande Aventure Lego !

Critiques de l'été 02 - LEGO Centrisme

Presque toutes les grandes sagas cinématographiques ont eu droit à leur adaptation sous forme de LEGO. En figurines mais aussi et surtout en jeux vidéo Star Wars, Harry Potter, Le Seigneur des Anneaux…Même les personnages de DC, et plus récemment Marvel ont évolué dans un univers fait de briques. Et la ligne éditoriale de ces créations audiovisuelles a été de miser sur deux éléments essentiels : le fun et le fan.

Le fun, car à défaut d’être brillants – quand ils doivent être originaux, n’oublions pas que pour la plupart des franchises, il s’agit juste de raconter l’histoire des films –, les scénarios sont remplis de second degré, surtout dans les moments censés être les plus sombres, et d’autres traits d’humour en béton. Pour faire court, les jeux sont des parodies à tous les niveaux, qui constituent le ciment de l’univers déjanté des LEGO.

Le fan, car à défaut d’être brillants…Non, c’est pas ça. Même s’ils ne sont pas toujours les gens les plus intelligents du monde. Mais l’autre intérêt des jeux LEGO est clairement leur aspect « geek » : qui n’a jamais voulu en finir au moins un à 100 % afin de débloquer tous les personnages, les véhicules ou encore les comics ? Sans doute ceux qui n’y ont jamais joués et qui cherchent les versions Playmobil.

En avant pour l’Histoire de LEGO Movie. Après une introduction digne des plus grands blockbusters de science-fiction ou de fantasy, on se retrouve plongé dans le quotidien d’Emmet, un LEGO ordinaire, dans la ville ordinaire qu’est Briqueburg, pastiche de la société de consommation humaine, avec sa sitcom, sa musique énervante, ses habitudes et ses habitants OR-DI-NAIRES. En bref, tout y est super-génial. Tout ? En tout cas pas pour Emmet, qui à force de vouloir être comme tout le monde est devenu différent et n’arrive pas à se fondre dans le moule. Mais c’est pas grave : il est l’Elu, celui qui sauvera l’univers.

Avec cette révélation, La Grande Aventure peut commencer, et dans sa quête presque Arthurienne, notre héros en plus de rencontrer des personnages inédits comme l’incroyable Cool-Tag va croiser les grandes icônes que le spectateur connaît déjà, qu’il a déjà vu dans les jeux LEGO, si ce n’est pas au cinéma, et notamment le meilleur Batman qu’on ait vu jusque-là sur écran. C’est hyper-référencé et ça parodie beaucoup d’univers de fiction. Encore une fois, le fun et le fan.

Mais surtout, avec un twist scénaristique hyper-malin, des personnages attachants et une histoire pleine d’émotion, en plus des effets super-géniaux, ce film est une véritable leçon de cinéma. On a passé notre enfance à raconter des histoires avec des LEGO et des gens l’ont BIEN fait sur grand écran. Long-métrage a priori destiné aux « petits », il peut même faire rire et pleurer les adultes. C’est l’héritier de Toy Story. Qui dans son casting vocal réuni quelques années avant Marvel Studios, Chris Pratt et Cobie Smulders. Pour toutes ses raisons, on ne doit pas féliciter Phil Lord et Chris Miller, on ne doit pas les qualifier de génies. On doit simplement les remercier.

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